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Droit
de réponse en forme de coup de gueule |
| Demande
de droit de réponse aux calomnies, diffamations et autres soties, étalées à la
une de votre toile (et vous remarquerez que je ne dis pas de votre torchon). |
Que
lis-je, que vois-je, qu'hallucine-je, qu'interloque-je, qu'estomaque-je, même
si je n'en manque pas, on dénonce, on balance, on déblatère, on diffame, on calomnie…
C'est pas joli, joli, monsieur Ergon, c'est pas bien beau de débiner ainsi son
prochain surtout quand c'est un ami qui, jusqu'à présent, vous voulait du bien.
Oh, que c'est pas beau ! |
Je
vous cite "Nous avons remarqué que le courrier des lecteurs laisse à désirer depuis
quelques temps, comment voulez-vous qu'on fournisse une revue si les lecteurs
n'écrivent pas, même les fonctionnaires qui pourtant ont du temps libre, eux,
n'est-ce pas monsieur PBL, dont nous n'avons plus la moindre missive sur la toile
depuis presque deux mois." |
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Analyse de texte et commentaires. | |
Si
on vous comprend bien monsieur Ergon vous attendez de vos lecteurs qu'ils alimentent
votre revue et ne supportez pas qu'ils s'accordent un repos bien mérité à l'issue
d'une année de travail harassante durant laquelle ils ont, outre leur travail
régulier, trouvé le temps, justement, de contribuer à votre revue à travers leurs
courriers ou leurs articles, ce dont vous devriez leur être reconnaissants, au
lieu de quoi, dès qu'ils s'octroient un peu de bon temps vous piaffez parce que
vous avez peur de ne pas arriver à "fournir" quel vilain mot d'ailleurs, bien
significatif de l'attitude d'un magnat de la presse capitaliste et vous vouez
aux gémonies les travailleurs et les travailleuses qui profitent de leur temps
libre. Est-ce à dire qu'ils sont devenus des bons à rien, des oisifs, oui, allez-y,
des oisifs, dites le carrément sans postillonner si vous y arrivez, des oisifs
qu'il s'agit de remettre sur le droit chemin de la raison et d'un labeur sans
fin afin d'alimenter les rubriques du magnat précité ? Quelle triste mentalité
stakhanoviste rappelant les pires heures du siècle passé ! |
Quant
à la perfidie sur le dit PBL qui s'est fendu de 3 ou 4 cartes postales de son
lieu de vacances dont une avec un peintre devant sa toile et qui s'entend dire
qu'il aurait dû, en plus envoyer des missives… sur la toile… non mais, on rêve,
vous en envoyez vous monsieur Ergon des cartes postales avec des peintres devant
leur toile, vous en envoyez dites, lorsque vous êtes en vacances, vous, et que
les autres travaillent, j'aimerais bien en voir une, au moins une carte postale,
avec des peintres en plus devant leur toile, je lance à ce sujet, un appel à témoins,
non mais, j'hallucine, c'est des missiles qu'on devrait vous envoyer monsieur
Ergon, pas des missives, pour vous dissuader de médire. |
Et
puis alors le pire, le plus bas, le plus lâche, le plus petit, le plus cancrelat,
le plus misérable, le plus scélérat, "même les fonctionnaires qui pourtant ont
du temps libre, eux" suivi, ultime perfidie par un "n'est-ce pas monsieur PBL",
non, je n'invente pas, il faut le lire pour le croire, c'est écrit en toutes lettres
par Monsieur Ergon soi-même qui en est là, à égrener les couplets les plus éculés
du poujadisme des années cinquante, époque à laquelle il vit le jour monsieur
Ergon, ceci devant sans doute expliquer cela, propos éculés qui ont malheureusement
toujours cours dans les années 2000, on s'en rend bien compte, hélas en lisant
sa revue et qui conduisent au populisme ambiant… Rien, monsieur Ergon, rien n'excuse
vos propos, sinon le fait que vous-même n'ayez pas pris de vacances. C'est la
jalousie en fait qui vous anime, monsieur Ergon, et ça, c'est pas joli, joli.
| | Aussi
je demanderai à votre journal des excuses à la corporation que j'ai l'honneur
de représenter, corporation qui a d'ailleurs eu la bonté, dans son souci du bien
et du service public qui l'anime, d'alimenter les colonnes de votre gazette, en
ignorant à l'époque qu'il s'agissait d'un organe de la 5eme colonne. |
Et
vous savez ce qu'il vous dit monsieur PBL, vous le savez, vous seriez trop content
de le savoir, hein, ce qu'il vous dit ! Et bien non, il ne vous le dira pas, il
ne vous le dira que lorsqu'il aura reçu des excuses. |
Non,
mais. Des fois. | Et
tenez vous le pour dit ! |
Ah,
vous vouliez qu'on l'alimente votre revue, et bien voilà, c'est fait. Vous pouvez
fournir. | |
PBL |
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PS
: Je vous ferai enfin remarquer que je n'ai pas pris deux mois de vacances comme
vos propos le laisseraient entendre, et que si j'ai été si longtemps absent de
votre toile comme vous dites, c'est que j'ai été frappé par la coqueluche…. et
oui, monsieur, je suis jeune d'esprit, moi, d'ailleurs, si j'avais su, je serais
venu vous voir, histoire de vous la refiler, cela vous aurait peut-être rajeuni
et l'esprit dont je croyais que vous ne manquiez pas, et… la mémoire aussi ! |
Non,
mais. Des fois. | |
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